Nzara Yeshumba

Nzara Yeshumba Rhodesian Ridgeback

Rhodesian Ridgeback

Aussi loin que les pharaons

Aussi loin que les pharaons

Les premiers chiens à crête apparaissent 3000 ans avant BC en Egypte. Nous le savons car des peintures et des sculptures ont été trouvées dans les tombes des pharaons.

Comme je n'ai pas retrouvé de photo j'ai concocté ce petit dessin à l'aide de l'IA.

17ième siècle

17ième siècle

Au milieu du 17ième siècle, la Compagnie néerlandaise des Indes orientales ouvre un comptoir au Cape de Bonne Espérance afin que les bateaux en route vers les marchés du thé en Asie puissent s'avitailler. Les colons Néerlandais remarquent que la population autochtone appelée les Khoikhoi possédaient des chiens avec une crête sur le dos. Ces chiens n'étaient pas particulièrement beaux et ressemblaient à des hyènes mais face au prédateurs africains tel que le lion, ils se montraient redoutables.

18ième et 19ième siècle

18ième et 19ième siècle

Les colons arrivèrent en Afrique accompagnés de leurs chiens. Ils furent rapidement obligés de les croiser avec celui à crête des Khoikhoi et cela pour deux raisons principales:



  1. Les chiens européens supportaient mal ce nouvel environnement qu'est l'Afrique et étaient peu résistants aux maladies locales.

  2. Entre 1700 et 1800 l'immigration européenne fut interromptue et donc l'importation de chiens européens aussi.



Le nombre de chiens européens déclinant et ne pouvant plus en faire venir d'Europe les colons n'eurent pas d'autre choix que de croiser leurs chiens avec celui des Khoikhoi bien plus endurants donnant ainsi naissance à des chiens à crête.

Les races principalement utilisées pour aboutir au Rhodesian Ridgeback d'aujourd'hui sont le chien des Khoikhoi, le Lévrier, le Pointer, le Terrier Irlandais, le Airedale Terrier, le Colley et le Lévrier Ecossais mais aussi le Bulldog Terrier et le Dogue Allemand.

L'élevage et la sélection ne viendront que bien plus tard au 19ième siècle.

20ième siècle

20ième siècle

Le Rhodesian Ridgeback ne se structurera qu'à partir de 1910.

Le premier standard est rédigé en 1922 par F. R. BARNES, à Bulawayo en Rhodésie et approuvé par l'Union Cynologique du Sud de l'Afrique en 1926.

La race est reconnue à titre définitif en 1955.

Le standard en vigueur date de 1996.

Quelques noms et dates à se rappeler

Quelques noms et dates à se rappeler

Charles HELM :



  • Il introduira en Rhodésie deux chiens à crêtes provenenant du district de Swellendam en 1879.

  • Il est vraisemblable que les Rhodesian Ridgebacks modernes descendent de ces deux chiens.



Cornelius VAN ROOYEN (en photo dans ce paragraphe):



  • Chasseur de grands gibiers de renom qui croisa ses chiens avec ceux de Charles HELM.

  • Il a continué à élever et à améliorer ses chiens qui ont commencé à être connus sous le nom de « chiens de Van Rooyen ». Beaucoup avaient une crête.



Francis R. BARNES:



  • A eu son premier chien à crête en 1910, ce chien venait de chez un fermier dont les chiens étaient issus de l'élevage de Cornelius.

  • Rédacteur du Standard de Race du Rhodesian Ridgeback en 1922

  • Enregistrement de 6 de ses chiens au livre des origines sud-africain et création de l'élevage Eskdale en 1926.



Major T. C. HAWLEY:



  • Ecrivain reconnu comme étant la plus haute autorité sur le Rhodesian Ridgeback, son livre "THE RHODESIAN RIDGEBACK" The Origin, History and Standard (1ière édition 1957) est encore de nos jours considéré comme étant la bible sur le Rhodesian Ridgeback.



Il y a bien sur plein d'autres personnes qui ont permi au Rhodesian Ridgeback d'exister et d'être le merveilleux compagnon qu'il est aujourd'hui. Je n'ai retenu que ces 4 noms car sans eux, le Rhodesian Ridgeback n'aurait sans doute jamais vu le jour.

Fake!!

Fake!!

Le Rhodesian Ridgeback (chien de Rhodésie à crête dorsale) porte aussi le nom de Lion Dog (Chien Lion) et dans l'imaginaire collectif le Rhodesian Ridgeback chassait le lion en allant au contact. Ce n'est pas tout à fait vrai, le Rhodesian Ridgeback chassait en meute de 3 ou 4 individus. La meute savait tenir un lion au ferme, en le harcelant et aboyant mais sans jamais chercher à l'attaquer ou le tuer. Ils le taquinaient et le désorientaient, un peu comme un matador nargue un taureau, en attendant l'arrivée des chasseurs.